Il convient de constater qu'une forte corrélation s'établit donc, pour les PME du numérique entre capacité des fondateurs à convaincre les investisseurs et capacité de la société à obtenir les financements nécessaires à son développement
[...] Ces derniers contiennent, notamment les coûts d'information, les coûts de négociation mais aussi les coûts de comportements liés au recours au marché. Dans ce cadre, la croissance organique est considérée n'avoir de sens que dès lors qu'elle permet la réalisation d'économie sur les coûts de transaction. De manière générale, quatre paramètres sont mis en avant dans le cadre de cette théorie pour expliquer les arbitrages réalisés par les sociétés, indépendamment de leur taille en faveur d'une croissance interne : La rationalité limitée des individus et notamment les limites cognitives et psychologiques des dirigeants de l'entreprise qui l'empêchent de prendre en compte l'intégralité des données à sa disposition ; L'existence de comportement opportunistes qui pourraient fausser l'information disponible. [...]
[...] Parallèlement, une certaine normalisation des critères de décision des investisseurs quant aux start-ups est décelable. Cette harmonisation est le résultat de deux forces qui ont naturellement trouvé un débouché au fur et à mesure que le modèle des start-ups s'est imposé comme l'une des modalités dominantes de la production d'innovation disruptive dans une économie numérisée. Tout d'abord, un phénomène naturel d'isomorphisme est constatable, chaque capital-risqueur s'appuyant sur ce qu'il croit déceler de la méthodologie des autres capital-risqueurs. Cependant, ce mimétisme est moins un système efficace de décision qu'une volonté de se conformer à une culture du marché qui, in fine, parvient à imposer des standards. [...]
[...] Les différentes sources d'information pourront être envisagées en français, en anglais et en espagnol. L'absence de recours à des sources payantes ou trop coûteuses à exploiter Il reste important de préciser que, par définition, tous les éléments traitant de la santé financière ne sont pas à disposition du public ou nécessitent, particulièrement pour les start-up, le recours payant au système de notation FIBEN proposé par la Banque de France dans le cadre de son activité d'évaluation du risque de crédit. [...]
[...] La rentabilité a été définie dans le cadre de ce travail comme le principal critère qui définit la réussite financière d'une start-up qui doit donc être différenciée de la réussite médiatique ou commerciale. En effet, plusieurs modèles de start-up ont ainsi démontré une grande capacité à gagner des parts de marché en imposant une innovation radicale qui a connu un grand succès commercial. Ainsi, et à titre d'exemple, la société Takeeateasy est longtemps apparue comme une start-up prometteuse, bénéficiant d'un taux de croissance à deux chiffres pendant plusieurs années consécutives. [...]
[...] L'absence de soutien financier sur un plus long terme a donc signé la fin de l'entreprise. Aujourd'hui, les deux autres entreprises concurrentes que sont Deliveroo et Foodorama et fondées sur le même modèle économique ne sont toujours pas parvenues à dégager des bénéfices et affichent tous les ans des pertes importantes, pour l'instant couvertes par les investisseurs. De même, le réseau social Twitter pour la première fois de son histoire été rentable au quatrième trimestre 2017 avec un bénéfice net de 91,1 millions de dollars. [...]
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