Objectifs et utilité

Le rapport IMRéD possède un certain nombre d’avantages, il est en effet très structuré et offre une base de travail et de rédaction solide aux étudiants, ou plus globalement à tous ceux qui cherchent à rédiger un rapport de style académique.
Il permet d’éviter les répétitions et les digressions, mais est également un moyen de limiter de manière significative le nombre d’erreurs ou de mauvaises explications dans l’analyse de l’étude.
Par ailleurs, il fait montre également d’une meilleure logique, ce qui amène invariablement une lecture plus compréhensible du travail en question, et cela même par un public de débutants.

Le rapport IMRéD : comment le rédiger ?

Il y a cinq étapes dans le processus de rédaction du rapport.

I - Introduction

Dans cette partie, il s’agit avant toutes choses d’attirer l’attention, de donner le contexte du travail en question, et plus globalement de comprendre ce dont il est question dans l’ensemble du document. En effet, les rapports universitaires, qu’il s’agisse d’articles spécialisés ou de mémoires sont souvent long et peuvent être décourageants pour un public non averti. Une bonne introduction permettra de poser le sujet, de le présenter, mais sans toutefois donner des indications précises, elles seront données après.
Dans l’introduction, on donne principalement l’objectif de la recherche, ce qu’il est question de démontrer dans le travail effectué. Le plan doit être annoncé, une justification du sujet ainsi qu’éventuellement une revue de littérature.

II - Méthode

Cette partie est sans aucun doutes la plus importante du rapport. Elle permet de mettre en avant les techniques, ainsi que la méthodologie qui a été appliquée ; par conséquent elle se rédige le plus souvent au passé.
Elle peut sembler relativement complexe, car elle doit être à la fois détaillée mais suffisamment concise pour permettre une potentielle discussion. Attention de plus à la structure des phrases, elles doivent conserver une logique, elles ne doivent pas être trop longue afin que le lecteur ne se sente pas perdu dès les premières pages. L’objectif est que d’autres universitaires ou chercheurs puissent apporter des modifications, des précisions si nécessaire. L’avis ne doit donc pas être trop tranché.

III - Résultat

Le résultat est l’exposition, et la mise en avant de l’ensemble des découvertes qui ont été faites dans la deuxième partie. Le risque principal est de répéter ce qui a été dit dans l’introduction. En effet, la partie liée au résultat correspond au résultat de l’analyse qui aura été faite dans la section méthode et non pas un simple complément à l’introduction.
Il s’agit d’établir le lien entre les résultats et le sujet, dans une dynamique logique et la plus organisée possible. Dans cette partie, il est possible de faire plusieurs paragraphes et sous paragraphes afin de rendre la lecture plus épurée et plus facile pour le lecteur.

IV - Discussion

Il s’agit de la dernière partie avant la conclusion, elle est donc très importante également. Ici, il s’agit d’ouvrir le sujet vers d’autres problématiques possibles. Toutefois, il ne faut pas communiquer de nouvelles informations sur le sujet qui a déjà été traité plus haut. L’objectif est de donner les conséquences des résultats sur l’ensemble des recherches et ce que cela peut impliquer par rapport au sujet.

Conclusion

Enfin, la conclusion, qui est une étape obligatoire dans la rédaction du rapport, il ne faut donc pas la négliger. Le fait de clôturer l’ensemble du travail permet également de donner une bonne impression aux lecteurs, une impression que le document a été correctement achevé. Il s’agit ici de résumer l’ensemble des points de vue, et surtout de rester direct, précis et d’éviter les phrases et une conclusion trop longue. La conclusion met en avant les points essentiels.

Le rapport IMRéD est par conséquent de plus en plus utilisé dans le domaine universitaire, que ce soit pour les mémoires, les articles, ou encore des recherches plus globales. Il permet de donner un environnement plus logique et plus organisé à des documents souvent très longs et de présenter de manière plus claire les éléments de recherches, les méthodes et les discussions éventuelles. L’objectif étant de convaincre et de rendre le tout le plus compréhensible possible.