Une fois la version écrite rendue, pour que le mémoire universitaire soit validé, vous devrez le soutenir à l’oral auprès du jury universitaire. Dans cet article, nous vous expliquerons tout d’abord comment la soutenance orale sera structurée. Ensuite, à quelles questions vous attendre. Et enfin, nous vous expliquerons comment s’y préparer au mieux, afin d’assurer une performance optimale le jour de votre examen oral.
Structure de la soutenance orale
La soutenance se déroule en deux parties, d’une durée plus ou moins équivalente. Lors de la première partie, vous effectuerez une présentation orale devant votre jury, constitué, le plus souvent, d’un binôme, en vous appuyant sur votre diaporama que vous aurez conçu au préalable. Alors que pour la seconde, il s’agira d’une phase de questions/réponses entre vous et le jury universitaire. Aujourd’hui, c’est sur cette deuxième partie que nous allons nous concentrer.
Ainsi, vous serez amenés à répondre à plusieurs questions de votre jury, en développant vos réponses, tout en veillant à rentrer dans la contrainte temporelle, et qui devront donc être dans le même temps assez développées, mais pas de trop, pour que votre jury ne soit pas contraint de vous interrompre pour avoir le temps de poser toutes ses interrogations. Il s’agira de questions dont la vocation sera soit d’avoir un complément d’information suite à votre présentation, soit de développer certains points suite à celle-ci. Voyons donc dès à présent à quel type de questions vous pourrez vous attendre concrètement.
Questions qui peuvent être posées
La soutenance sert à expliciter ce qui n’a pas été dit dans la version écrite, et la phase de questions/réponses, elle, sert à expliciter ce qui n’a pas ou pas assez été dit lors de la phase de présentation. Ainsi, pour le jury, il s’agira :
- De s’informer davantage : par exemple, dans le cadre d’un mémoire de stage, le jury pourrait vous questionner sur vos missions ; ou, dans le cadre d’un mémoire de recherche, il pourrait vous questionner sur la manière dont vous aurez réalisé vos enquêtes.
Exemple : « Pourquoi avez-vous choisi cette méthodologie d’enquête ? Comment avez-vous déterminé votre échantillon ? »
- D’éclaircir des points dans votre présentation, notamment sur un développement qui sera resté un peu flou suite à la présentation.
Exemple : « Vous avez parlé d’une mission de développement stratégie que vous aviez eu à effectuer lors de votre stage : pourriez-vous préciser en quoi elle consistait concrètement ? »
- Ou d’approfondir certains points, de pousser la réflexion plus loin.
Exemple : « Vous nous avez fait part suite à votre enquête d’une partie des travailleurs sondés qui préfèrent l’automatisation des processus pour plus de rapidité, et d’une autre partie qui au contraire préférait la non-automatisation pour conserver le côté humain. Personnellement, à qui vous donnez plus raison et pourquoi ? »
Ce sont donc des questions que vous ne pourrez donc pas connaître à l’avance, mais auxquelles il faudra tout de même se préparer soigneusement. Nous allons dès à présent voir comment il est possible de le faire.
Comment se préparer aux questions du jury ?
Se remémorer tout ce que vous avez entrepris lors de la rédaction de votre mémoire
La soutenance orale, que ça soit la présentation ou les questions qui la suivront, ne porteront pas sur le contenu de votre mémoire, mais sur sa réalisation, sur ce qui ne sera justement pas contenu dans la version écrite. Ainsi, il est d’usage d’avoir en tête tout le processus de la réalisation du mémoire : les enquêtes réalisées, la recherche de la problématique, le contexte, les éventuelles difficultés rencontrées… et notamment ce qui n’aura pas été explicité dans la version papier. Ainsi, vous pouvez établir des fiches mémo que vous relirez régulièrement afin d’éviter d’être pris au dépourvu par telle ou telle question du jury.
Vous entraîner à la fois à la spontanéité ET à la structuration mentale de vos réponses
Avant de passer votre soutenance, vous pouvez effectuer une présentation orale d’entraînement, tout en demandant à d’autres personnes de vous poser des questions suite à celle-ci afin de vous entraîner à y répondre, à la fois de manière spontanée, comme il conviendra de le faire le jour de l’examen, et à la fois de manière structurée, pour réussir à répondre convenablement aux questions sans les avoir préparées en amont. Éventuellement, vous pouvez vous enregistrer en photo, ou mieux, en vidéo, afin de pouvoir vous faire une idée sur votre performance vous-même.
Se faire évaluer et retravailler les points nécessaires
Suite à cet entraînement, vous pouvez, et êtes encouragés à demander un retour objectif à ceux qui vous auront interrogé, sur ce qui aura semblé bon, et devra donc être conservé, et sur ce qui pourrait être amélioré, afin de pouvoir, justement, l’améliorer. Vous pourrez combiner ces retours avec vos propres constats suite au visionnage de vos enregistrements, afin d’ancrer les points forts, et de retravailler les points faibles jusqu’à atteindre une aisance totale à l’oral dans les réponses aux questions.
Conclusion
Ainsi, nous pouvons donc dire que la phase de questions/réponses qui achèvera votre soutenance orale après votre présentation orale appuyée par un diaporama, devra permettre à votre jury universitaire de compléter cette présentation, en clarifiant certains points et en en développant d’autres. Ainsi, avoir en tête tout le processus de rédaction de votre mémoire, avec un entraînement préalable, vous rendront le plus performant possible, tout en vous évitant les mauvaises surprises.