Préparez les épreuves orales du bac avec un tuteur rédacteur
Nous vivons à l’ère du progrès technique ; alors que la nécessité du sport pour le corps, mais aussi pour le mental et le bien-être, a toujours été, est et restera d’actualité. Or, nous sommes amenés à faire un triste constat du fait que la numérisation et l’’’ubérisation’’, sans remettre en cause toutes leurs vertus, ont malheureusement rendu l’individu plus sédentaire que ce qu’il était avant. D’une part, car les déplacements physiques sont volontairement limités par la technologie, à des fins de gains de temps, mais aussi de praticité : qu’il s’agisse du télétravail, des véhicules, des transports, des applications comme Uber et ses applications concurrentes… D’autre part, parce que l’individu passe plus de temps devant les écrans, ce qui laisse moins de temps à la pratique sport. Ainsi, dans ce contexte, il est légitime de nous nous demander : au lieu de remplacer la pratique sportive par l’usage de la technologie, pourquoi ne pas user de la technologie justement afin de promouvoir la pratique du sport ? Ainsi, en nous appuyant sur les trois documents qui nous sont fournis, nous allons présenter deux de nos propositions afin de promouvoir la pratique du sport et faire progresser les sportifs à l’aide des nouvelles technologies. La première sera centrée sur la communication, la motivation et la mise en relation pour encourager à la pratique du sport en faciliter cette dernière. Tandis que la seconde portera sur les technologies qui sont ou pourraient être utilisées pendant la pratique sportive, et d’autres servant à faire progresser les sportifs.
1) Première proposition : user de la technologie à des fins de communication, de motivation et de mise en relation afin de promouvoir la pratique du sport
1.1 Via les sites et applications de « rencontres sportives »
Comme nous l’apprend le Document 1, dans la société d’aujourd’hui, les personnes sont de plus en plus réticentes à la pratique du sport au sein des structures ‘’traditionnelles’’, une forte baisse par rapport à 2018 étant constatée à ce niveau-là fin 2023. À l’inverse, c’est une hausse de la pratique du sport à travers une relation initiée ou maintenue via le numérique, par exemple à l’aide des applications de mise en relation ou encore des cours numérique administrées en direct ou de manière différée, qui est constatée sur la même période. Ainsi, nous proposons d’investir davantage dans le développement de ces ressources numériques, ainsi que d’accorder des avantages économiques à ces développeurs et à ces coachs sportifs numériques, afin de les encourager dans leur activité, de leur permettre d’atteindre le public le plus large possible, et ainsi, de contribuer à la promotion de la pratique du sport.
1.2 Via la sensibilisation par voie numérique
Par ailleurs, et au vu du temps que l’individu moyen passe devant les écrans, chose qui, malheureusement, se substitue parfois au sport ; nous proposons alors d’utiliser les écrans justement pour promouvoir la pratique du sport. Ainsi, nous trouverions utile d’investir dans les campagnes de communication digitales afin que même le temps passé devant les écrans puisse nous permettre de nous rendre compte de l’importance et de la nécessité de la pratique sportive.
1.3 Subventionner davantage les applications mobiles encourageant la pratique sportive et investir dans leur développement
Nous avons connaissance des applications mobiles comme Macadam ou WeWard, qui payent les utilisateurs à partir d’un certain nombre de pas effectués. Bien qu’elles puissent motiver inconsciemment l’utilisateur, les sommes perçues par ce dernier, même en marchant énormément, restent dérisoires pour constituer une réelle source de motivation financière. Ainsi, nous proposons de subventionner davantage ces applications, afin qu’elles puissent proposer des sommes plus motivantes, sans pour autant supporter de coûts supplémentaires. Voire investir dans le développement des applications qui, par exemple, rémunéreraient davantage pour la marche rapide ou la course, les étages montées ou encore une régularité dans la pratique.
2) Deuxième proposition : développer davantage les technologies utilisées dans le cadre de l’activité sportive et pour faire progresser les sportifs
2.1 Développer les équipements utilisés dans le cadre de la pratique sportive
Comme nous l’apprend le document 3, les nouvelles technologies sont très utilisées dans le cadre du sport adapté aux personnes en situation de handicap, que ça soit pour combler les difficultés de mobilité ou pour combler les déficiences sensorielles — comme dans l’exemple ici donné du tir à l’arc — de manière à permettre à ces personnes de pratiquer ce sport de manière convenable.
Ainsi, nous proposons d’étendre le développement de ces technologies y compris pour les personnes valides, de manière à combler toutes les difficultés qui pourraient entraver la pratique du sport pour un quelconque individu. Ceci pourrait aller de l’idée de, pour exemple, robots ramasseurs de balles, qui permettraient au sportif d’éviter la perte du temps et de le consacrer à la pratique physique, jusqu’à l’idée d’équipements d’entrainement comme les vélos ou les tapis de courses, qui seraient adaptes par l’IA en fonction de la performance et des capacités du sportif que cette IA déterminerait, afin d’ajuster la vitesse, la puissance, etc., de manière à optimiser l’entraînement.
2.2 Développer les équipements utilisés pour faire progresser les sportifs
Le document 2 permet de bien le visualiser : l’IA est aujourd’hui bel et bien utilisée pour former les sportifs et les aider à s’améliorer constamment dans leur pratique, afin de leur permettre d’atteindre des performances optimales. Ainsi, nous proposons d’investir davantage dans l’intelligence artificielle qui aurait cette fonctionnalité-là. Les idées à ce niveau peuvent être multiples : coachs virtuels, programmes permettant d’effectuer un suivi de qualité du sportif amateur ou professionnel, des programmes ludiques nécessitant un effort physique, afin de joindre l’utile à l’agréable… Ainsi, la technologie ne serait plus en opposition, ce pourquoi elle est d’ailleurs souvent et plus que jamais décriée, mais au contraire, en symbiose avec la pratique du sport.
Conclusion
Pour conclure, nous pouvons dire que, pour faciliter et promouvoir la pratique du sport, nous proposons d’user de la nouvelle technologie de deux manières. La première consisterait à faire de la mise en relation, de la communication et de la sensibilisation de différentes manières, en commençant par les campagnes numériques et en passant par le développement et la subvention de divers outils et applications numériques qui permettraient ou faciliteraient la pratique sportive. Alors que la seconde consisterait à développer des équipements qui seraient utilisés lors de la pratique sportive, et des équipements qui aideraient les sportifs de progresser davantage. Ainsi, cette piste permettrait de réconcilier le numérique et la pratique du sport, que l’on associe beaucoup encore aujourd’hui à un antagonisme entre les deux.