Les politiques sociales et le secteur social dans son intégralité connait depuis plusieurs années de profondes mutations. 

Voici cinq problématiques qui pourront être utilisées et analysées dans le cadre d’un mémoire CAFERUIS. 

 

I - En quoi l’utilisation du management participatif peut-il permettre d’améliorer la motivation des professionnels du secteur social en 2025 et dans le futur ? 

Cette problématique met en avant les difficultés que les travailleurs du secteur social rencontrent dans leur quotidien. Le secteur est en effet en constante évolution, d’où une nécessité de s’adapter à ces changements, et de mettre en avant des méthodes de travail parfois différentes, d’où la problématique sur le management participatif. 

Comment définir le management participatif, quels sont ses avantages, ses inconvénients ? Mettre en avant le principe de base de ce type de management, qui est celui de la coopération, et qui permet donc une plus grande implication et à fortiori motivation dans l’exercice des fonctions quotidiennes. Faire le lien avec la valorisation des compétences, avec l’apport en autonomie. 

Parler également de la nécessité de développer de nouvelles formes de motivations dans un secteur profondément axé sur l’humain et ses besoins. Comment adapter un management plus participatif aux réalités du travail social ? Pourquoi cela est-il devenu peu à peu essentiel, et pourquoi un management trop autoritaire n’aurait aucun sens sur ce type de travail ? Donner les impacts de ce type de management, avec des exemples concrets, liés aux stages qui auront pu être réalisés.

 

II - Comment parvenir à accompagner de manière plus pertinente les changements dans le contexte actuel de digitalisation des pratiques sociales ?

Le contexte actuel a beaucoup changé la manière dont le secteur social fonctionne, notamment à cause de la digitalisation, qui touche désormais une grande majorité de secteurs d’activités. 

De nombreuses pratiques numériques ont dû nécessairement être intégrées dans le quotidien des professionnels. Ce sont le plus souvent les cadres intermédiaires qui sont chargés de cette transition ; l’objectif étant bien entendu de pouvoir associer la numérisation du secteur avec ses performances. 

Parler tout d’abord du numérique comme d’un nouvel enjeu dans l’ensemble des pratiques sociales. Faire le lien avec les performances, la coordination des acteurs. Quels outils sont peu à peu utilisés et comment sont-ils mis en place ? Quels impacts cela peut avoir sur les relations au travail et sur les échanges avec le public ? Quelles sont les nouvelles compétences à mettre en place ? 

Parler ensuite de la résistance au changement, de la peur, de la perte de repère que cela peut impliquer. Quels sont les risques sur l’organisation et pourquoi il est donc nécessaire de mettre en place un accompagnement structuré ? 

Enfin, donner les rôles des cadres dans ces changements, avec l’analyse des besoins, des objectifs clairs. Faire le lien avec le soutien aux professionnel et le fait de maintenir le sens du travail malgré les nombreux changements. 

 

III - En quoi la mise en place d’un projet personnalisé est-il un moyen de rendre plus autonomes les usagers des services sociaux ? 

Le projet personnalisé est aujourd’hui devenu incontournable afin d’accompagner au mieux chaque personne. L’objectif est d’accompagner au mieux, tout en respectant la dignité, l’autonomie et les droits de chacun. 

Toutefois, si le projet personnalisé est présent dans le cadre réglementaire, dans la pratique, les choses sont parfois différentes.

Tout d’abord, parler du projet personnalisé, des textes réglementaires. Donner sa définition, les caractéristiques et les principes sur lesquels il se fonde. Quelles sont les démarches effectuées dans la pratique ? 

Ensuite, analyser l’importance de l’autonomie de l’usager social, faire le lien avec la capacité de choix, l’inclusion sociale, et le respect de la dignité humaine. 

Quels sont les obstacles liés à ce projet d’autonomie et à la mise en avant du projet personnalisé ? 

Enfin, analyser le projet personnalisé comme un moyen efficace de renforcer l’autonomie des usagers. Comment permet-il d’impliquer l’usager dans le projet en lui-même, et comment permet-il également d’améliorer les compétences des professionnels. Comment est-il possible d’adapter les pratiques et les outils, via des supports visuels, et des outils institutionnels. 

 

IV - Comment est-il possible de favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap dans le cadre d’un projet d’établissement ? 

Inclure les personnes handicapées dans la société est devenu un véritable enjeu présent dans les lois françaises. 

Tout d’abord, parler du cadre légal concernant l’inclusion des personnes handicapées, les fondements législatifs, et ce qui constitue la nouvelle culture de l’accompagnement. Pourquoi le projet d’établissement est-il un outil fondamental dans le cadre de l’inclusion des personnes handicapées ? 

Ensuite, parler des obstacles à cette inclusion, quels sont les freins que l’on retrouve, le manque de moyens, de locaux, etc. Quelles sont les résistances culturelles ? 

Enfin, analyser la manière de piloter une stratégie inclusive en utilisant le projet d’établissement. Parler de la construction avec les familles, les différents partenaires. 

Comment est-il possible d’accompagner le changement dans la durée, avec une formation adaptée aux professionnels, et une culture de l’adaptation. 

 

V - En quoi est-il nécessaire d’allier la sécurité avec la liberté de déplacements dans les centres médicaux-sociaux ? 

Le fait d’assurer la sécurité est un enjeu essentiel dans les établissements qui accueillent des personnes vulnérables. 

Rappeler les fondements de la loi du 2 janvier 2002. 

Tout d’abord, analyser les notions de droits et de devoirs, avec le dilemme liberté et sécurité. Rappeler le cadre légal, les obligations dans les établissements et les difficultés rencontrées sur le terrain. 

Ensuite, analyser les enjeux éthiques et professionnels, avec la liberté d’aller et venir comme droit fondamental de l’homme. Quelles sont les contradictions vécues par les professionnels ? 

Enfin, parler d’un management qui peut allier la sécurité et la liberté. Comment est-il possible de responsabiliser les équipes pour qu’ils puissent avoir davantage de discernement ? 

 

Conclusion

Ces problématiques révèlent à quel point le contexte peut être complexe dans les centres médicaux sociaux. Le fait de travailler sur le terrain, permet d’identifier les leviers d’actions nécessaires afin d’améliorer à la fois le travail des accompagnants et la vie des personnes fragiles. Ces améliorations doivent être en cohérence avec les valeurs du travail social, qui est axé sur l’humain. L’action sociale a connu de profondes mutations au fil des ans, et l’intelligence collective ainsi que le respect des personnes reste sans aucun doute la priorité. 

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